Table-ronde - Automédication, la relation médicale en question
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1Date de création :
juin 10, 2016Lien vers la chaîne du média :
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Comment les français soignent-ils leur rhume ? Une enquête auprès de trois bassins de population du Bas-Rhin
Léa Charton cherche à comprendre les habitudes des patients et les facteurs les influençant ce qui pourrait permettre d'améliorer les pratiques des médecins généralistes et en particulier le rôle éducatif pour les pathologies bénignes. Elle développe le cas du rhume qui est un motif fréquent de consultation en médecine générale et qui engendre des coûts directs et indirects élevés. Il existe peu d'études sur les pratiques de soin de la population. Notre objectif principal était d'identifier les pratiques des patients français pour soigner leur rhume. Les objectifs secondaires étaient d'estimer l'incidence de l'automédication, les risques iatrogènes associés, puis d'étudier si des facteurs socio-économiques influençaient leurs pratiques.
Entre réappropriation et "détournement" du médicament : les pratiques d'automédication des usagers de drogues et leur confrontation aux médecins généralistes
Autorisés en France depuis les années 1990, les traitements de substitution aux opiacés (TSO) sont des médicaments destinés aux consommateurs d’héroïne. Bien qu'encadrés par la réglementation relative aux stupéfiants et assimilés, ils sont néanmoins prescriptibles par tout médecin, généraliste ou spécialiste. Depuis leur commercialisation, ces médicaments font l'objet d'un trafic. Leur disponibilité dans le monde des drogues permet aux usagers de les utiliser dans une visée d'automédication de leurs symptômes de manque. Ces pratiques s'avèrent problématiques aux yeux des médecins prescripteurs, dès lors qu'elles questionnent la frontière entre médicament et drogue.
Automédication à visée psychotrope par des médicaments non psychotropes dans les comptes rendus de "pharmacies familiales" en pays messin
Les comptes rendus de pharmacies familiales recueillis dans le cadre d'une étude portant sur les médicaments psychotropes en pays messin, recèlent nombre de commentaires sur les pratiques alternatives aux prescriptions. Outre les usages en automédication de ces prescriptions par les destinataires aménageant cette dernière, ou leur usage par d'autres membres de la famille, d'autres recours sont évoqués.
Présentation des intervenants
Léa Charton exerce comme médecin généraliste et a fait sa thèse au département de médecine générale de l'Université de Strasbourg.
Lise Dassieu est docteure en sociologie et membre du Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université de Toulouse II – Jean Jaurès.
Claudie Haxaire est anthropologue de la santé et maître de conférences à la faculté de médecine de l'Université Bretagne Occidentale à Brest. Elle est membre associée au Cermes3 (Centre de Recherche Médecine, Sciences, Santé et Société).
Présentation du colloque "L'automédication en question : un bricolage socialement et territorialement situé"
Cette présentation s'est tenue dans le cadre du colloque "L'automédication en question : un bricolage socialement et territorialement situé" qui s'est déroulé à l'Université de Nantes les 11, 12 et 13 mai 2016. Internationale et pluridisciplinaire, cette manifestation scientifique à réunit 102 participants dont 66 communicants autour des pratiques de l'auto-soin. L'automédication est une pratique répandue de par le monde. Et bien que ses usages soient nombreux, les équipes de recherche à l'initiative de ces rencontres font l'hypothèse qu'il est tout à fait pertinent et heuristique de confronter les réalités diverses auxquelles ce phénomène donne lieu, "au Sud" comme "au Nord" afin d'en dégager les principaux déterminants et les enjeux. Durant trois jours, la thématique de l'automédication s'est révélée être transversale. Cet objet a permis d'aborder de nombreux sujets : inégalité de santé, déterminants territoriaux de la santé, gestion du corps, histoire de la médecine, circulation du médicament, pluralité thérapeutique, relation soigné-soignant, éducation thérapeutique, etc. Ce colloque a rassemblé de nombreux chercheurs et professionnels du soin et de santé publique durant trois jours autour de conférences, de tables-rondes, d'ateliers et d'une soirée de valorisation, où une intervention théâtrale originale à trouvé sa place.
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